29 octobre







Le jeudi, j’ai enfin l’occasion de discuter avec les responsables de Project Elea à propos des dons que nous avons reçus. Andreas, un Grec qui a passé 3 mois à Lesvos avant de s’impliquer depuis 4 mois dans le camp d’Eleonas, commence par me dire qu’il manque du matériel de jeu pour les enfants, de la peinture pour recouvrir les murs de béton qui entourent le camp et une seconde chaîne stéréo serait bienvenue pour rendre plus agréable l’ambiance au poste de distribution de vêtements. Je suis contente de lui apprendre que nous avons une somme assez grande et qu’elle pourrait peut-être servir à soutenir un plus gros projet. Il me raconte alors que l’association a l’idée folle d’acheter le bâtiment désaffecté qui se trouve en face du camp. Cela coûterait 30'000 euros et permettrait d’améliorer considérablement la vie des résidents en offrant un vaste espace intérieur, cloisonné et chauffé. Ils mettraient à profit les volontaires et les résidents pour faire la majorité des rénovations et cela pourrait se faire dans l’année. Le seul délai est qu’ils n’ont pas encore les autorisations et qu’il faudra prendre du temps avec un avocat pour arranger tout cela. Je demande alors à Andreas quelle est la viabilité de ce camp et jusqu’à quand il imagine qu’il restera ouvert. Il me rappelle qu’Eleonas est le premier camp à avoir ouvert sur la terre ferme grecque, et qu’il sera certainement le dernier à fermer ses portes, puisqu’il jouit des meilleures infrastructures. C’est sûr qu’il sera encore sur pied dans 5 ans, mais le plus probable est qu’il existera encore dans 10 ans. Un autre projet dont Andreas me parle est celui de créer une bibliothèque qui servirait aussi d’espace éducatif pour les adultes et les enfants. Le premier besoin des migrants qui sont venus ici était naturellement la protection et la sécurité. A présent qu’ils sont là, leur priorité est l’éducation, qui leur permet d’espérer un meilleur avenir. Le concept de ce projet est déjà finalisé et Project Elea n’attend plus que les fonds pour le mettre sur pied. Je suis très enthousiasmée par l’idée que les dons puissent apporter à la fois une aide durable et quasi immédiate, c’est pourquoi le projet me convainc. L’association me fait parvenir le document informatif que je vous partage ici, et je leur promets un versement dans la semaine !!  Aidez-nous pour la dernière ligne droite, chaque versement de 20chf compte !!

Project Elea
Account number: 153/002153-97
IBAN number: GR27 0110 1530 0000 1530 0215 397
SWIFT / BIC: ETHNGRAA
Mention : Library and Learing center

Ou

Catherine Rime
Rue du Midi 13
1003 Lausanne
CP: 17-446820-9
 
Barquette de nourriture et petit déjeuner de pain sous vide 

Durant cette journée, j’ai aussi aidé à mettre en place l’atelier de couture pour les femmes. L’association dispose de 6 machines à coudre et une réserve de tissus. L’atelier qui est mené par Massoud, un ancien couturier, permet aux femmes de raccommoder des vêtements, créer des rideaux pour personnaliser leur espace de vie, etc. Suite à cela, je participe une dernière fois à la distribution de vêtements. En ce moment, les migrants ont surtout besoin de vestes, de bonnets, d’écharpes, de gants et de pantalons d’hiver (tissus épais ou jeans) pour garçons âgés de 2 à 12 ans. Si vous avez ces articles, n’hésitez pas à me contacter. Nous ferons une récolte et les enverrons au camp.
Atelier de couture

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